Le centre souhaitait y impliquer ses résidents et sensibiliser les profanes à la problématique. La nécessité d’un tel projet n’a fait que croître entre-temps.

Mokhallad Rasem a choisi d’emblée une approche hors du commun : il compare la vie dans un centre d’asile à une antichambre. La vie qui précédait est de toute manière terminée, la vie suivante ne peut pas encore être initiée. Dans une sorte de limbes, les demandeurs d’asile oscillent entre la nostalgie du passé et la soif d’un avenir encore à conquérir. Cette enclave fait à beaucoup l’impression d’une prison paralysante, mais Mokhallad Rasem plaide résolument en faveur du déblocage de cette sclérose. Il parle d’expérience, lui qui a résidé dans le centre d’asile de Zemst de 2005 à 2006. D’après lui, il est possible, même dans cette phase incertaine de transition, d’ouvrir déjà les portes d’un nouveau monde, vers une nouvelle existence. Une nouvelle âme…

Après une résidence de six semaines dans le centre d’asile au début de 2017, pendant laquelle il créera du matériau avec les résidents et le filmera, Mokhallad Rasem retravaillera le tout en vue d’un nouveau projet in situ: Zielzoekers.

Suivez sa résidence et son processus de création sur l’événement Facebook Zielzoekers / Soul Seekers​.

Zielzoekers (Les cheurcheurs d'âme) fait partie de Beyond Borders, un projet de différents créateurs de la Toneelhuis autour du thème de migration.