Liesa Van der Aa formule ainsi l’aspiration d’une génération désespérément en quête de réponses et de structures sur fond d’excès incessants. Que signifie « bien vivre » ? Quel cours suivons-nous ? Pour WOTH, Liesa Van der Aa a cherché et trouvé l’inspiration dans un ancien rite égyptien d’une simplicité émouvante : après la mort, le cœur de chaque défunt est mis en balance avec la plume de la vérité. Est-il trop lourd, trop léger ou en équilibre ? Accompagnée de huit musiciens, Van der Aa célébrera ces trois proportions. Ce qui commence par un récit personnel devient la voix d’un peuple. Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne constitue la toile de fond visuelle d’une stupéfiante performance musicale.

Dans ses œuvres en solo, la musique anguleuse de Liesa Van der Aa oscillait entre la solitude de sa voix et l’emphase de son violon, de ses méandres, de ses effets… Forte de cette expérience, c’est accompagnée en direct par huit musiciens et une composition pour un chœur de 42 voix, soutenue par la vidéo et l’animation sur scène (de la main de Hangaar bvba, Guy Cassiers, Anja Perisic et Afreux) que Van der Aa présente sa première propre création. Un voyage musical et visuel qui nourrit à satiété, célèbre le rêve et protège obstinément l’espoir.