César Bruto est un des pseudonymes de Carlos Warnes (1905-1984), un journaliste argentin qui a écrit des années durant, des chroniques dans des journaux. Son style est comique et brutal.

Dans son livre Lo que me gustaría ser a mí si no fuera lo que soy (ce que j’aurais aimé être si je n’avais pas été ce que je suis), il donne la parole à quelqu’un qui explique sans ambages, et avec les simplismes inévitables, la façon dont il s’y prendrait s’il avait été un leader syndical, dentiste, inventeur, fantôme de château, président de conférence sur la paix, chien saint-bernard, etc.

Benjamin Verdonck et Willy Thomas voient les histoires légèrement absurdes comme une accumulation de tentatives d’orientation de l’existence dans un monde de plus en plus complexe et absurde. Cosmos, neige, être humain, saucisse, lucioles, connexion, canette.

« Mon oncle Aquilez dit qu’il y a deux sortes d’inventeurs : ceux qui étudient toute leur vie et ceux qui soudain imaginent une invention et le tour est joué. J’aimerais bien devenir un inventeur-surprise. »

– César Bruto