« La pensée que ma mort importe peu me remplit de joie ». Cette petite phrase – une image qui naît lorsque l’un des 46 personnages en dessine les lettres à l’eau, goutte à goutte, sur un sol en béton sec – est le point charnière d’un spectacle au demeurant dépouillé de mots, mais riche en métaphores.
Les acteurs de Het verdwalen in kaart sont en majeure partie des habitants de Dordrecht, le lieu qu’a choisi Lotte van den Berg pour y ancrer sa nouvelle compagnie OMSK, depuis le 1er janvier 2009. La question de savoir comment elle a abordé le sujet avec ces personnes – auxquelles se sont joints quelques acteurs professionnels – est simple : comment rentre-t-on « chez soi » dans un lieu que l’on ne connaît pas encore, et vice versa, comment pratique-t-on la dérive dans une société « surorganisée »?
Les personnages – vêtus de costumes de fête un peu fanés – tourbillonnent constamment des côtés vers la scène. Incidemment, croirait-on, de puissantes images se créent de groupes de gens qui, l’espace d’un instant, font, ou vivent quelque chose « ensemble ». Puis chaque inpidu reprend son chemin, toute cohésion évanouie, Het verdwalen in kaart.
Production OMSK. Het verdwalen in kaart est coproduit par Schouwburg Kunstmin et rendu possible grâce au soutien de Stichting Doen, SNS REAAL Fonds, VSB Fonds, la municipalité de Dordrecht, Participatiefonds Cultuur Dordrecht et Toneelhuis Antwerpen.
mise en scène
- Lotte van den Berg
production
- OMSK
- Toneelhuis
- Lotte van den Berg
- OMSK
coproduction
- Toneelhuis