De parallelactie. De man zonder eigenschappen I décrit comment le beau monde viennois se réunit en 1913 pour préparer les festivités qui accompagneront l’anniversaire des soixante-dix ans de règne de l’empereur autrichien François-Joseph Ier, en 1918. À son corps défendant, Ulrich est nommé secrétaire du comité. De ce fait, il est mis en contact avec les représentants d’une société en décomposition. Musil déchaîne ici sa veine caustique et satirique dans un panorama de personnages qu’il décrit avec plus ou moins de dérision : Diotima l’omniprésente, le sénateur patriote et conservateur comte Leinsdorf, l’industriel allemand empreint de morgue Paul Arnheim, le général comique Stumm von Bordwehr… L’un des sujets de discussion, en marge des préparatifs, est l’assassin et délinquant sexuel Moosbrugger. À partir de ce cortège bigarré de personnages, Musil décrit une société qui danse sur un volcan, dans l’inconscience totale de l’imminente de son explosion.