AUGUSTUS ergens op de vlakte (Août, quelque part dans la plaine) se déroule au mois d’août, au fin fond des vastes plaines de l’Oklahoma d’aujourd’hui. Le spectacle raconte l’histoire de la famille Weston. Une famille composée de personnes intelligentes, sensibles et dotées de la faculté effrayante de s’empoisonner l’existence. Quand le père de famille disparaît soudain, la famille se réunit dans la maison paternelle pour se soutenir mutuellement, et d’emblée se détruire les uns les autres.
La pièce de théâtre August: Osage County de l’auteur et acteur états-unien Tracy Letts date de 2007. Un an plus tard, la pièce remporte le célèbre Prix Pulitzer et a depuis été adaptée au cinéma avec une distribution prestigieuse réunissant, entre autres, Meryl Streep et Julia Roberts.
En partenariat avec le KVS (Bruxelles) et le NTGent (Gnd), Olympique Dramatique adapte cette pièce formidable à sa sauce et lui attribue une distribution impressionnante : Els Dottermans, Frank Focketyn, Mieke de Groote, Sofie Decleir, Gilda De Bal, Mieke Verdin, Willy Thomas, Johan Van Assche, Geert Van Rampelberg, Ben Segers, Nona Buhrs… Stijn Van Opstal et Tom Dewispelaere se chargent de l’adaptation et de la mise en scène, secondés par Guy Cassiers à la mise en scène et à la scénographie.
« L’enfant arrive à la maison et le parent lui met le grappin dessus. Le vieil homme, ou la vieille femme, selon le cas, n’a rien à dire à l’enfant. Il ne désire qu’une chose, c’est que l’enfant reste une heure ou deux assis sur une chaise et aille ensuite se coucher sous le même toit. Ce n’est pas de l’amour. Je ne prétends pas que l’amour n’existe pas. Je dis seulement que cette chose-là n’est pas de l’amour, mais se fait parfois passer pour tel. Il est parfaitement possible qu’il ne puisse exister d’amour sans ce phénomène. Mais le phénomène en lui-même n’est pas de l’amour. C’est simplement quelque chose dans le sang. Il s’agit d’une sorte d’avidité du sang et c’est la fatalité de l’homme. C’est ce qui distingue l’homme de la créature heureuse et ignorante. Quand vous naissez, votre père et votre mère perdent une part d’eux-mêmes qu’ils cherchent à récupérer : cette part, c’est vous, l’enfant. Ils savent qu’ils ne pourront jamais entièrement vous récupérer, mais ils s’efforceront d’avaler un aussi gros morceau de vous que possible. Et donc, la bonne vieille réunion de famille avec le pique-nique sous les arbres du jardin se compare le mieux à un plongeon dans l’aquarium à pieuvres d’un zoo. »
Robert Penn Warren, All The King’s Men (traduction libre)
de et avec
- Olympique Dramatique
traduction, montage et mise en scène
- Stijn Van Opstal
- Tom Dewispelaere
auteur
- Koen Haagdorens
texte
- Tracy Letts
interprétation
- Frank Focketyn
- Nona Buhrs
- Mieke De Groote
- Ben Segers
- Sanne Samina Hanssen
- Gilda De Bal
- Geert Van Rampelberg
- Els Dottermans
- Marc Van Eeghem
- Mieke Verdin
- Willy Thomas
- Sofie Decleir
design
- Guy Cassiers
- Thomas Walgrave
- Stijn Van Opstal
- Tom Dewispelaere
conception lumière
- Guy Cassiers
- Thomas Walgrave
conception costumes
- Ilse Vandenbussche
assistance à la mise en scène
- Guy Cassiers
production
- KVS
- NTGent
- Toneelhuis