La presse:
« Raconter une histoire sans paroles, tel est le défi que relèvent les créateurs et acteurs de la compagnie FC Bergman et ils y parviennent grâce à des images magistralement astucieuses. L’énergie appropriée, l’acrobatie et l’apaisement assurent un spectacle à la fois désopilant et mélancolique. Dans un mélange de poésie, de bouffonnerie, d’images cinématographiques et de langage théâtral anarchique qui leur est propre, ils entraînent le spectateur dans un enchaînement de récits grandiloquents et anodins. (…) À l’instar des cinéastes français des années 60, FC Bergman insuffle un nouvel élan au paysage théâtral. Les parallèles confirment leur enthousiasme juvénile et leur langage innovant. » – Lotte Philipsen dans Focus Knack, le 5 mai 2015
« Dans ce décor, dans cette pâle lumière de l’éternité, des personnages humains deviennent spontanément trop petits pour la mission que la vie leur impose. Surtout le personnage de Stef Aerts, un collaborateur du musée, vêtu d’un sarrau gris, dont le sens du devoir s’étiole, l’illustre bien. Son mètre pliant s’avère trop court pour mesurer l’histoire. Son marteau est trop lourd, son échelle trop instable pour affronter les murs de son existence. (…) Dans ce spectacle d’atmosphère, sans texte, FC Bergman se mesure aux grands maîtres : le naturalisme mystique de Romeo Castellucci, l’absurdisme mélancolique de Christoph Marthaler, et la dynamique dansante de Pina Bausch. Voilà qui confère de la grandeur visuelle à Le pays de Nod. » – Wouter Hillaert dans De Standaard ***, le 9 mai 2015
« Dans Le pays de Nod, l’être humain, petit et dénudé, est en quête de protection entre les murs immenses du musée. Cela donne lieu à des images captivantes, qui font d’un spectacle même moins stratifié que d’habitude de FC Bergman un événement impressionnant. » – Evelyne Coussens dans De Morgen ****, le 11 mai 2015